Pauline Wattiez avoue ne jamais s’acharner lorsqu’une culture ne s’adapte pas ou ne s’épanouit pas dans son terrain.
« Au-delà des semis de fleurs coupées, il faut aménager le terrain qui va accueillir les plantations et leur permettre de tenir et de se déployer. L’idéal est alors d’installer des bocagères, des massifs, ou encore une mare ».
C’est ainsi que Pauline a aménagé son terrain de telle sorte que la biodiversité puisse servir les cultures de fleurs.
« Lorsque nous sommes arrivés ici, ce terrain de culture était une terre agricole, et c’est tout. Il n’était pas question d’y installer du macadam ou du gravier, alors on a, entre autres, semé des prairies et planté des haies. Nous avons choisi des essences qui sont soit mellifères ou, qui par la suite, vont vraiment créer des couverts végétaux pour les oiseaux, la nidification, et ce genre de choses. C’est là où on peut agir sur la biodiversité et où c’est intéressant pour les cultures. Nous cultivons sur un hectare, mais nous n’avons clairement pas un hectare de culture » conclut Pauline, pour qui la nature est définitivement maître de ses choix culturaux.
Un article rédigé par ‘Potimanon’.